SYLVAIN PRUNENEC
( 1963 - )
Sylvain Prunenec, danseur, a été interprète pour Odile Duboc, Dominique Bagouet,Trisha Brown, Boris Charmatz, Christian Rizzo, Deborah Hay, Olivia Grandville, Fanny de Chaillé, Dominique Brun.
Depuis 1995, au sein de l’Association du 48, Sylvain Prunenec créé ses propres pièces. Ces créations l’amènent à collaborer avec des artistes divers : le poète Anne-James Chaton, l’écrivain Mathieu Riboulet, les plasticiens Clédat & Petitpierre, le vocaliste-improvisateur Phil Minton, le metteur en scène Éric Didry, le compositeur Sébastien Roux, la peintre Françoise Pétrovitch...
Parmi ses créations, on peut citer : Gare ! un solo sur les thèmes de l’amour, de la pulsion criminelle et de l’extase sexuelle, 2011 ; Le cas Gage ou les aventures de Phineas en Amérique, 2012 ; Vos jours et vos heures, inspirée du roman Les vagues de Virginia Woolf, 2015 ; Zugunruhe, état d’agitation avant la migration, 2017.
En 2019, il effectue une traversée de cinq mois du continent eurasien, à pied et en train, de la pointe du Raz à l’île de Sakhaline en Russie extrême orientale, au cours de laquelle des danses sont proposées sur des places publiques, aux habitants, aux passants. De cette expérience, un projet de création avec la vidéaste Sophie Laly et le musicien Ryan Kernoa sera finalisé en mars 2021, intitulé 48ème parallèle.
En février 2020, au Centre Georges Pompidou à Paris, est créée la pièce Se laisser pousser les animaux, en collaboration avec Françoise Pétrovitch.
Extrait de l'oeuvre cité dans la machine
TITRE : GARE !
SOLO
ANNÉE : 2011
Chorégraphie, interprétation : Sylvain Prunenec
Costume & assistanat à la chorégraphie : Eric Martin
Lumières : Yannick Fouassier
Musique : Sébastien Roux
Regard extérieur : Eric Didry
Production Association du 48 Coproduction Centre National de Danse Contemporaine d’Angers.
Avec le soutien de l’Espace Pasolini - Valenciennes et du Théâtre de Vanves
AUTEUR DE LA PARTITION : Valeria Giuga, 2012
DURÉE DE LA PIÈCE : 60 min
Propos
Gare ! se compose de trois courts soli créés successivement entre 2009 et 2011. Dans chacun de ces soli, j’ai choisi d’aborder un thème qui mette en jeu la confusion des sens, des états émotionnels limites ou une hypersensibilité : le dépit amoureux, le crime barbare, l’extase sexuelle. Amour, sexe, mort : trois mots qui pourraient être tout droit sortis d’un tragique fait divers ou d’une antique tragédie.
Les sources d’inspiration sont variées et éclectiques, allant de la BD au documentaire animalier en passant par des œuvres littéraires ou musicales.
Dans ce solo, est représentée une conscience morcelée qui chercherait dans le plaisir sexuel, dans la passion amoureuse ou dans l’acte criminel la possibilité de son unicité. Gare ! un essai tragicomique sur les vicissitudes d’une humaine conscience.